Il va sans dire que Nao, ce robot à l’allure si sympathique, français de surcoît, n’est pas sans me laisser penser à “Nono le petit robot ami d’Ulysse” ; d’autant que l’odyssée d’Aldébaran Robotics est elle aussi une aventure d’envergure à travers les chemins parsemés d’embuches de la technologie de pointe avec un objectif en point de mire qui se veut on ne peut plus louable : celui de concevoir un androïde fonctionnel et sympathique.
Pour l’adepte d’Asimov que je suis, ce robot se présente comme le symbole de technologie ultime, le véritable début de la véritable ère de la robotique amorçée par le défunt Aibo.
On pourra toujours argumenter que les japonais ont des robots capables de monter un escalier, des robots tels qu’Asimo mais le public visé n’est nullement le même ; il ne s’agit pas ici d’une vitrine technologique mais d’un robot destiné à nombre de foyers (je n’ose employer le terme de grand public car j’ai peur que le prix ne soit pas abordable à tous mais le succès aidera certainement à une véritable démocratisation).
Les vidéos que l’on peut regarder sur le site d’Aldébaran Robotics que font qu’accelérer mon impatience de le voir se mouvoir dans un environnement complexe tel que mon bureau et se déplacer parmi mes robosapiens qui risquent d’être déclassés au rang de gadget au contact de cette avancée majeure dans le domaine robotique.
Les fonctions de Nao sont à la hauteur des espérances, sans apporter de grande innovation (je pense à une reconnaissance RFID par exemple) ; Bluetooth®, à ma grande déception, me semble absent mais il sera peut-être dans une évolution (j’avoue j’ai un faible pour cette technologie sur laquelle je travaille et qui évolue continuellement).
Vous trouverez beaucoup plus de détails sur le site du concepteur : http://www.aldebaran-robotics.fr/ et pourrez même poser les milliers de questions qui vous traversent l’esprit dans le très actif forum.