Microsoft Band et Microsoft Health : l'offensive de Microsoft dans la santé connectée

microsoft-band
 
Cela faisait plusieurs jours que la rumeur d’une annonce d’un bracelet connecté développé par Microsoft se répandait sur internet et cette rumeur s’est transformée en réalité.
Une réalité qui a pris forme en un bracelet connecté (Microsoft Band) assez proche du Samsung Gear Fit et un service de suivi de sa santé (Microsoft Health) ; c’est un nouveau concurrent dans les services de santé liés au “quantified self” après ceux d’Apple, de Samsung et de Google pour ne citer que les plus importants.
En ce qui concerne le nouveau bracelet Microsoft Band, il possède les caractéristiques définies comme essentielles pour ce genre de produit, à savoir :

  • la détection du rythme cardiaque, du nombre de pas, du nombre de calories brulées
  • des indicateurs sur votre qualité du sommeil
  • des notifications de réception d’email, de SMS, d’appels
  • l’indication de l’heure

Mais il possède aussi une interface avec Cortana qui lui permet d’interroger votre smartphone sous Windows Phone 8.1 pour obtenir des réponses vocales ou prendre des notes.
Une des différence notable avec les principaux bracelets concurrents est qu’il se connecte aussi bien à un iPhone, un smartphone Androïd ou Windows Phone là où les autres cherchent à restreindre l’utilisation de ce genre de périphérique à leur propre écosystème.
Le bracelet sera disponible sous quelques jours aux Etats-Unis pour un prix de 199 $ ; aucune date n’est annoncé pour les autres pays …
Il n’est pas non plus indiqué si un kit de développement sera disponible pour permettre aux développeurs tels que moi de créer et d’ajouter leurs propres applications.
Plus d’informations : Microsoft Band

Deuxième hackaton Nao à la Cité des Sciences

Nao
 
L’actualité autour de Nao est plutôt riche en ce moment aussi du 24 au 26 Octobre avait lieu le deuxième hackaton Nao à la Cité des Sciences. Je n’ai pas eu l’occasion de m’y rendre mais j’ai suivi sur Twitter (#HackatonNAO) et de suivre ainsi les différentes propositions de programme lié à ce fabuleux robot sur le thème “Mon robot  et moi, à la folie, pas du tout ? ” .
Avec un thème sujet, il est évident que Nao n’allait pas tarder à se transformer en poète ou en conteur … Parme les différentes réalisations une idée s’est illustrée avec la connexion à un Rasberry Py ce qui se révèle avec original …
J’espère qu’un jour j’aurai l’occasion de participer à un de ces hackaton mais j’ai toujours peur de me laisser entraîner dans des nuits blanches de développement …
Plus d’informations : Cité des Sciences
 

Présentation de Nao pour Caen FrenchTech Day

photo 5
Dans le cadre de l’événement “Caen FrenchTech Day”, j’ai présenté Nao dans un amphi-théâtre à une cinquantaine de personnes venues aussi découvrir le robot “Poppy” de l’INRIA (voir la photo ci-dessus) ainsi qu’un programme d’intelligence artificielle de l’équipe MAD du laboratoire GREYC de Caen.
C’était la deuxième fois en une semaine que je venais présenter Nao à Caen car j’avais participé activement à la soirée des Club CCI Territoires où Nao jouait les présentateurs devant 200 chefs d’entreprise et n’a pas manqué de faire des démonstrations de ses étonnantes capacités.
Lors de cette conférence du 22 Octobre 2014, j’ai abordé différents aspects de Nao notamment ses caractéristiques et ce qui en fait un des robots humanoïdes à destination du grand public les plus évolués ; j’ai expliqué les avantages et inconvénients de sa forme humanoïde ainsi que sa participation à la RoboCup ; enfin j’ai parlé de l’avenir avec sa grande soeur (Pepper) et son grand frère (Roméo) ainsi que sur un sujet ouvert lié à l’éthique et sur la possibilité qu’un jour les robots implémentent les 3 lois de la robotique du bon docteur Asimov ….
Ce fut très enrichissant même si il a fallu, pour tenir les 20 minutes qui m’étaient réservées, passer sous silence nombre d’informations très intéressantes… Il y a eu à la fin quelques questions intéressantes du public notamment pour interroger les 3 intervenants sur la possibilité que les robots soient un jour plus intelligents que les humains. Personnellement j’ai répondu qu’ils ne pourront pas s’adapter à toutes les situations mais auront accès à une base de connaissance grâce à Internet beaucoup plus grandes (comme les assistants Siri et Cortana font sur nos smartphones en fait).
Il y avait aussi un espace d’exposition où on pouvait voir quelques robots dont Aria qui est un robot humanoïde à taille humaine ; je ne crois pas qu’elle était en mesure de se déplacer mais ses attitudes étaient intéressantes.
Ci-dessous une photo d’Aria :
photo 4
Plus d’informations : Relais d’sciences
 

Parrot Bebop, le nouveau drone de Parrot

parrot_bebop
Après le succès des AR Drone 1.0 et 2.0, Parrot nous fait découvrir un nouveau drone intitulé Bebop qui surfe sur la vague des quadricoptères connectés. La principale différence que j’ai noté viennent notamment de la caméra Full HD ainsi qu’un stabilisateur 3 axes ce qui permet d’obtenir des vidéos de meilleure qualité.
Le drone peut être commandé par smartphone et tablette jusque’à 300 mètres par Wifi a, b ou g  en créant son propre réseau avec un retour sur l’écran ; il sera aussi possible d’utiliser un stick spécifique pour faciliter le pilotage (voir la photo ci-dessous).
parrot_skycontroller_tablet
Le drone fonctionne sous Linux et un SDK sera disponible pour permettre aux développeurs de créer leurs propres applications.
Vidéo de promotion du Parrot Bebop :

Robots Display Swarm de Disney Research

display-swarm
 
 
 
 
 
 
Display Swarm est une expérimentation menée par Disney Research et qui consiste à utiliser des robots munis de leds pour former des patterns graphiques. La vidéo ci-dessous montre des exemples utilisant de 4 à 50 robots.
Ce qui est notamment très intéressant dans cette réalisation, c’est l’algorithme utilisé pour permettre aux nombreux robots de s’éviter ce qui est impératif pour effectuer des transitions entre les différentes figures de manière fluide.
Cet algorithme (nommé B-ORCA) est intéressant et pourra être réutilisé pour d’autres applications (pourquoi pas dans les voitures connectées ?) et évidemment dans le domaine de l’animation. Disney Research  étudie aussi des solutions avec plusieurs leds par robots pour multiplier les possibilités de couleurs et de patterns.
Le dernier prototype du laboratoire utilisait 75 robots autonomes.
Plus d’informations (en anglais) : Disney Research
Une vidéo avec quelques robots et beaucoup de robots :

Non, tout le code n'est pas nul !!

good_code_bad_code
Je viens de lire un article qui met en avant l’idée que tous les codes écrits par les développeurs sont aussi nul les uns que les autres …
En tant que développeur avec 18 ans d’expérience professionnelle (et cela faisait 10 ans que je codais avant de devenir professionnel) je ne peux que m’insurger contre cette affirmation gratuite et volontairement provocatrice !!!
J’ai travaillé dans des petites équipes de développement de quelques personnes mais aussi dans des grandes fabriques de logiciels pour des PABX (Lucent) ou de téléphones mobiles (Mitsubishi Electric) et, pour avoir maintenu du code de nombreuses personnes, je peux affirmer que tous les codes ne sont pas nuls et ne se valent pas !!!
Il est important de garder à l’esprit que le code doit être facilement maintenable ; il y a une image qui circulait sur Twitter concernant le code et sa maintenance, sur cette image était écrit : “Lorsque vous codez, garder toujours en tête que celui qui devra maintenir votre code est un schizophrène qui connait votre adresse !!!”  C’est un point important à garder en tête, un parmi d’autres …
Je me souviens avoir passé du temps sur l’ajout d’un élément dans un tableau d’une dizaine de valeurs sur PC et avoir perdu de temps à comprendre pourquoi je n’obtenais pas le bon résultat ; en fait le code avait était réalisé par quelqu’un de brillant qui utilisait un algorithme de tri par dichotomie et donc il faillait placer le nouvel élément au bon endroit et non pas à la fin !!! Efficace, très optimisé mais ce n’était qu”une perte de temps pour du code tournant sur PC avec un tableau qui ne compterait jamais plus de 15 éléments !!!
Ne pas oublier non plus que la factorisation à outrance peut vous faire perdre beaucoup de temps : un code n’est jamais terminé, on peut toujours l’optimiser, le factoriser, l’organiser différemment ; si vous avez le temps alors je vous conseille de passer de nouveaux tests et si vous pouvez mettre en place un système de tests de non-régression automatique alors c’est un très bon moyen de tester la robustesse de votre code et de ses évolutions (surtout si vous faites des modifications sur des lignes de code dans lesquelles vous ne vous êtes pas replongé depuis plusieurs mois).
Il n’y a pas une façon de coder mais des règles de bon sens à suivre qui dépendent fortement du langage utilisé ; il y a des règles de nommage qui facilitent aussi la vie ainsi que l’utilisation de pattern classiques ; les profs d’algorithmique pourront vous le dire, pour un même problème, il y aura autant de codes différents que d’élèves ayant répondus à l’exercice !!!
Il ne faut pas oublier que si vous lisez cet article c’est parce des personnes codent et maintiennent WordPress depuis quelques années …
Source de l’article (en anglais) : LifeHacker

Printoo, un kit comptabible arduino fin et flexible

printoo_01
Les projets à base d’Arduino sont très nombreux dans le mondes objets connectés et je pense que Printoo fait partie des plateformes qui sont susceptibles de sortir du lot car elle apporte de nouvelles possibilités.
Printoo se différencie des autres projets compatibles Open-Source par deux qualités clairement mises en avant dans la description du projet permettant de séduite les investisseurs potentiels sur Kickstarter :

  • la flexibilité des modules : dans la photo ci-dessus on se rend bien compte des utilisations potentielles de modules flexibles
  • la faible épaisseur et le faible poids des modules : ce point apparaît clairement dans la vidéo ci-dessous où un dirigeable à l’aide de ballons gonflables est aisément construit

De plus 17 modules sont déjà prévus pour faciliter le développement et la réalisation de nombreuses idées ; parmi les modules, on retrouve des composants Bluetooth 4.0, ces affichage de leds, des contrôleurs de moteurs et des chargeurs solaires. Ces composants laissent beaucoup de liberté aux développeurs et intégrateurs pour donner vie à leurs idées.
La campagne de financement sur Kickstarter prend fin mi-Mai 2014 pour des livraisons des premiers modules en Septembre 2014.
Le projet sur Kickstarter (en anglais) : Printoo
Une vidéo d’explication du projet :

Est-ce la fin des capteurs d'activité Nike+ ?


Quasi précurseur dans le domaine des bracelets d’activité, Nike subit ces derniers temps un concurrence très forte de la part de grands acteurs du monde de l’électronique grand public (Samsung, Sony, LG …).
Aussi Nike semble avoir décidé ce segment de produit mais continuer à exploiter les logiciels et API Nike+ qui compte aujourd’hui environ 280 millions de membres (dont moi, je suis d’ailleurs millionnaire en Nike Fuel).
Cette décision est bien dommageable mais la guerre est maintenant déclarée dans le monde des bracelets connectés et il y a fort à parier qu’Apple ne va pas tarder à entrer dans la danse avec son iWatch (qui ne reste encore qu’un fantasme mais lorsque cette montre sera disponible, elle devrait être compatible Nike+ dès sa sortie).
Apple avait d’ailleurs été le premier constructeur a rendre ses iPods et iPhones compatibles avec les capteurs Nike+ (les premières versions nécessitaient un adaptateur avant un intégration des capteurs dans les baladeurs numériques ou téléphones).
Il existe maintenant des bracelets connectés avec une interface utilisateur avancé, je pense notamment au Samsung Gear Fit qui serait sans doute mon prochain bracelet à moins que l’iWatch d’Apple soit disponible rapidement et avec des caractéristiques intéressantes.
Pour le moment cet arrêt n’est pas totalement officiel mais il semblerait qu’une bonne partie en charge du matériel Nike+ soit en cours de licenciement.
Source : FrenchFuel

Visite du salon Laval Virtual 2014

laval-virtual-02J’ai enfin eu l’occasion de découvrir le salon Laval Virtual, ce qui est un comble pour un technomaniac tel que moi de n’avoir jamais eu le temps de m’y rendre lors des éditions précédentes.
J’en ai pris plein les yeux, j’ai constaté l’omniprésence de la 3D, de la réalité virtuelle et des lunettes et casques concurrents du célèbre Oculus Rift (notamment les lunettes avec des petites boules qui dépassent et qui permettent de détecter les mouvements de la tête de l’utilisateur).
Quelques démonstrations utilisaient aussi un Leap Motion ; sur la photo ci-dessus, la société Immersion se sert d’un Leap Motion pour immerger les visiteurs dans un supermarché virtuel dans lequel on est guidé pour choisir les éléments à acheter.
Pour celles et ceux qui ne pouvaient pas se rendre au salon, la société Awabot propose ses robots permettant une visite virtuelle dans les salons de Laval Virtual (voir photo ci-dessous).
laval-virtual-05
Parmi les autres démonstrations, j’ai été attiré par des ours robotiques commandés par Kinect ainsi qu’un visage robotique qui se veut très réaliste mais qui doit encore être amélioré.
J’en ai pris plein les yeux sans pour autant avoir été impressionné car je n’ai pas fait de grandes découvertes (ce qui est prouve que je ne suis pas trop dépassé et que ma veille technologique est toujours performante).
Le site internet : Laval Virtual
 

Courir avec la réalité augmentée

Nikeplus_Google_Glass_2
Lorsque je vais courir, j’utilise systématiquement l’application Nike+ running pour me permettre de suive mes temps et distances et garder une trace de mes parcours (avec en plus la possibilité d’écouter de la musique en même temps).
En couplant cette fonctionnalité avec les Google Glass, on obtient l’ajout de la réalité augmentée lors des séances de courses et cela donne un vrai plus notamment pour les parties de fractionnées que les coureurs avancés apprécient.
Pour le moment cela reste du domaine du concept et l’application n’est pas (encore) réalisée mais les idées qui sont exprimées me semblent très bonnes et en adéquation avec les usages possibles des Google Glass et des applications Nike+ (running ou autre application de course ou de fitness).
Bien sur il y a néanmoins quelques obstacles pour une concrétisation de ce genre de projet :

  • lorsque l’on courre, on transpire et je ne suis pas sûr que les Google Glass apprécie la sueur qui est un liquide assez corrosif (les vis de mon vélo elliptique peuvent en témoigner)
  • pas facile de courir avec des lunettes lorsqu’il pleut ou bien lorsque l’on veut sauter (pour simuler des franchissements de haies par exemple)
  • courir demande de rester attentif à son environnement sinon cela peut se révéler dangereux pour soi ou pour les autres (j’ai le souvenir d’un footing de début de saison avec mes collègues rugbymen et la rencontre avec un autre coureur … Ce n’est pas le rugbyman qui s’est retrouvé par terre …)

Source : FrenchFuel
Une vidéo qui explique le concept :