Apprendre à développer en quelques mois, vraiment ?

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Les besoins de développeurs informatique sont très importants aux Etats-Unis, portés par notamment par les croissance des OS de téléphones mobiles et par le fait que certains sociétés telles que Google, Facebook, Twitter etc … placent leurs réalisateurs de logiciels au niveau de stars …
De plus les salaires de bons développeurs aux Etats-Unis sont à une moyenne de 90 000 $ / an ce qui est argument suffisant pour attirer nombre de candidats à la reconversion …
C’est dans ce contexte qu’apparaissent Outre-Atlantique de plus en plus de “Coding Bootcamps” qui sont des formations intenses de quelques mois pour apprendre un langage de développement (Android, iOS, html5, php, java …) ; chaque formation a sa spécialité et certains de ces cursus se vantent d’avoir un taux d’embauche suite à la formation de 85 % … Ce taux est alléchant mais il ne faut pas oublier que la sélection a l’entrée est très difficile (jusqu’à plusieurs milliers de demandes pour moins d’une centaine de places disponibles parfois) et coûte plusieurs milliers de dollars …
Si la formation donnée peut permettre d’être opérationnel dans un langage donné, il ne faut pas croire que cela transforme les élèves en développeur à vie … En effet, en quelques mois, ils peuvent développer dans un langage et pourront satisfaire ponctuellement un employeur sachant qu’une mission de développement dure rarement plusieurs années et qu’il est facile de licencier aux Etats-Unis. En plus de connaître un langage, il faut aussi maîtriser le travail en équipe car l’une des phases la plus délicate de réalisation d’un logiciel est la phase d’intégration ; plus le développeur aura documenté et expliqué ses API et discuté avec les autres développeurs, moins les risques ‘”d’explosion” lors de la mise en commun des différentes parties du logiciels seront importants.
De plus il faut éviter de tomber dans certains pièges liés à la réalisation de code (ce qui peut parfois s’apparenter à une réalisation artistique ; en tout cas en développant, j’ai réellement l’impression de créer …) :

  • vous en serez pas le seul ou la seule à lire, utiliser ou maintenir votre code ; il faut donc le documenter et éviter la factorisation à outrance pour rendre le code facile à maintenir
  • moins il y a de lignes de codes moins il y a le risque de bogues ; c’est en grande partie vrai mais si le code est trop compliqué ou trop factorisé, il sera difficile à maintenir (même pour vous si vous le reprenez plusieurs mois après l’avoir écrit), il faut donc trouver le bon compromis entre efficacité, quantité et qualité
  • ne jamais négliger les tests unitaires et les tests de non-régression (si possible automatiques …)
  • le mieux peut parfois être l’ennemi du bien ; en effet, le code peut quasiment toujours être optimisé et donc on peut vite déborder de ses objectifs en essayant de rendre la meilleure copie possible …

Cela signifie aussi qu’il faut maîtriser les outils de gestion de configuration (ClearCase, git …) pour faciliter l’intégration et le suivi des sources et savoir s’adapter car il est très difficile d’avoir des spécifications détaillées d’un logiciel (et des spécifications qui ne changeront pas en cours de développement) comme on pourrait avoir les plans d’une maison … C’est un des inconvénients du développement, il n’y a pas de solution miracle, il faut faire avec (même lorsque l’on adapte des normes qui sont pourtant figées à la publication, ce que l’on en fait peut changer).
Les missions de développement sont généralement de quelques mois et pendant ce laps de temps il faut savoir s’adapter (nouvelles spécifications, nouvelles interfaces, nouveaux outils) ; il est donc très important de rester toujours en veille …
Si ces formations accélérées arrivent en France, ce n’est pas sûr qu’elles soient adaptées au marché du travail car on mise plus sur le potentiel du développeur et sa capacité à s’adapter sur des plusieurs missions de courtes durées en CDI (alors qu’aux Etats-Unis on peut licencier à la fin de la mission).
Je code à temps plein depuis 1996 et je ne cesse d’apprendre pour rester au niveau ;  donc faire miroiter des expertises à des élèves en quelques mois, je reste tout de même sceptique …
Plus d’informations (en anglais) : ReadWrite

Déploiement d'imprimantes 3D à Rennes

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Très souvent en avance dans la démocratisation des TIC (diffusion d’informations par Bluetooth, écrans et tables tactiles multitouch, Open Data, LabFab ….), la ville de Rennes prend une nouvelle fois de l’avance en déployant 11 imprimantes 3D dans les quartiers de la ville ce qui est une première européenne.
L’arrivée des imprimantes 3D est considérée par beaucoup comme la prochaine révolutions industrielle (voir l’article d’EDF) et ces imprimantes d’un nouveau genre pourraient s’installer dans les foyers d’ici les 10 prochaines années.
Adobe a même rendu compatible Photoshop Creative Cloud avec les formats d’impression 3D (voir Clubic) notamment celles des imprimantes Makerbot ; c’est une preuve de plus de la démocratisation de cette nouvelle technologie.
Pour permettre de reproduire des modèles en 3D, la société Makerbot a même commercialisé un scanner 3D qui génère les fichiers 3D qui pourront ensuite être imprimé.
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Cette capacité de reproduire des objets en 3D à l’identique pose d’ailleurs des problèmes de DRM …
Plus d’informations : Ouest-France
 

Twit’haïku : concours de Haïku sur Twitter par la Cantine Numérique Rennaise

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Il est parfois difficile de s’exprimer sur Twitter en 140 caractères (c’est d’ailleurs pour cela que je continue d’écrire sur ce blog) mais les haïkus sont bien adaptés à cette limitation.
La définition du haïku est la suivante : “Composé à l’origine de dix-sept syllabes disposées en trois parties, le haïku est un poème court qui doit obligatoirement faire référence à la nature. On peut également y trouver une césure au premier ou au deuxième vers. Il n’est pas interdit d’y glisser un peu d’humour ! Le tout doit être ramassé, dense, et fonctionner à la manière d’un flash ou d’un éclair.”
C’est la troisième édition de ce concours qui se veut maintenant ouvert à tous les francophones où qu’ils soient dans le monde et avec le soutien des espaces de coworking Mutualab de Lille et le Jokkolabs de Dakar.
Etant donné qu’il s’agit d’un véritable concours, il y a des lots à gagner notamment des iPads ce qui peut valoir le coup de se creuser les méninges (ou bien simplement pour le plaisir de participer à un concours intéressant porté par la Cantine Numérique Rennaise).
Je ne suis pas très poète (sur le terrain de rugby je pense que l’on ne me qualifiera jamais de poète) mais j’aimerais bien progresser sur le sujet, ne serait-ce que pour bien comprendre ce qu’est un haïku … J’aurais sans doute plus de chance à un concours de programmation  …
En recherchant plus d’informations sur internet, j’ai d’ailleurs appris qu’il existe des recueils de haïku, c’est un vrai style de poésie.
Plus d’informations :  http://twithaiku.lacantine-rennes.net/
Vous pouvez vous reporter à la définition du haïku sur Wikipédia.

Rennes Atalante met en avant des entreprises innovantes créées en 2013

Couv_Matinale_270214Depuis plusieurs années, Rennes Atalante fait la promotion des entreprises innovantes qui se sont créées durant l’année précédente pour montrer que la métropole rennaise est toujours aussi dynamique et soutien les créateurs d’entreprises.
Vingt quatre entreprises seront présentes (parmi les trente et unes  possibles) et sont regroupées en 6 thèmes :

  • Logiciels
  • Outils logiciels de relation client
  • Image – Son – Vidéo
  • Services web
  • Eco-activités et environnement
  • Biotech-Santé

L’association Rennes Atalante est un acteur incontournable pour le créateur d’entreprise de la métropole rennaise et je parle d’expérience car j’ai eu l’occasion d’être accompagné pour ma société Selten ; cet accompagnement peut prendre différentes formes : analyse du business plan, aide pour l’étude de marché, mise en relation …
La présentation sera suivie d’un forum des entreprises innovantes qui mettront en avant leurs produits et services à destination du grand public ou des professionnels.
J’ai eu l’occasion de participer à ce forum en 2010 (la première édition) et cela m’avait permis de faire découvrir la table tactile Surface v1 et le robot Nao et je serai peut-être visiteur cet année, cela dépendra de mon emploi du temps …
Les deux événements se tiendront le Jeudi 27 Février 2014 de 7H30 à 14H30 sur le campus de Beaulieu.
Plus d’informations : Rennes Atalante

Titanfall, le FPS attendu sur XBox One

Je joue assez peu sur console mais Titanfall est le genre de jeu qui peut me décider à passer plus de temps sur console notamment parce que le jeu est doté d’un très bon gameplay et arrive encore à innover malgré les grands FPS déjà existant.
Titanfall se révèle d’ailleurs un des principaux jeu attendu sur XBoxOne et quelques heureux peuvent dès maintenant participer à la version beta du sur PC ou XBoxOne ; les premiers retours sont plutôt bons.
Ce qui est moins clair c’est comment obtenir un clé de test pour se faire un avis de la version beta.
Une vidéo qui donne quelques détails sur le jeu :

Robot contre humain au tennis de table

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La société Kuka Robotics est à l’origine d’un défi plutôt particulier : faire s’affronter un joueur émérite de tennis de table, Timo Boll, et un robot de la société Kuka Robotics.
La vidéo donne réellement envie d’en voir plus surtout lorsque l’on se rend compte de la maitrise du robot qui réussi à imiter Timo Boll en faisant passer la balle de l’autre coté de la raquette tout en passant par la tranche.
Le robot est certainement très rapide, fluide et précis dans ses déplacements mais il faudra tout de même lui adjoindre un système de reconnaissance de trajectoire en 3D pour que le robot puisse anticiper les mouvements et renvoyer la balle avec une vitesse importante et le bon effet. Je suis curieux de savoir quelle technologie sera utilisée étant donné la vitesse d’une balle de tennis de table …
Le défi aura lieu le 11 Mars 2014 et j’ai hâte de voir le résultat notamment comment le robot retournera la balle et comment la balle sera détectée dans l’espace … La société Kuka Robotics indique que le robot qui sera utilisé est le robot le plus rapide au monde …
La vidéo de présentation du défi :

Innorobo, le salon de la robotique

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Si vous êtes près de Lyon entre le 18 et le 20 Mars 2014 et que les robots vous intéressent, je vous conseille de vous rendre au salon Innorobo. Personnellement j’y serais volontiers allé mais je dois m’occuper d’autres projets …
De plus le salon s’agrandit et occupe maintenant deux halls au lieu d’un et après la visite de Mr Montebourg en 2013, il est temps de faire le bilan des actions réalisées en un an.
Des robots ludiques et grand public vont être cote à cote avec des robots professionnels lors de cet événement qui vise un large public.
Ce salon prend indéniablement de l’ampleur et de l’importance et s’installe comme LE salon de la robotique française. Parmi les nouveautés cette année se tiendront les Etats Généraux de la robotique en présence du ministère de la Recherche et de l’Education Supérieure et le ministère du Redressement Productif.
Plus d’informations : www.innorobo.com
Une vidéo de l’événement de l’année dernière :

Expérimentation de voitures connectées

L’état va lancer une expérimentation utilisant 3000 voitures connectées et 2000 km de routes communicantes ; cette expérimentation devrait permettre de fluidifier le trafic et d’augmenter la sécurité des véhicules en les avertissant très rapidement d’incidents sur les routes (travaux, accidents, inondations …).
Ce projet va notamment rendre l’info trafic plus performante surtout hors des autoroutes et mieux informer les automobilistes. Les informations seront reçues dans les véhicules sur une tablette ; je ne sais pas quel réseau sera utilisé pour envoyer et recevoir les communications (certainement un réseau de téléphonie mobile).
J’espère qu’à terme les véhicules pourront communiquer entre eux surtout pour permettre d’éviter les accidents et les collisions, ce que les Etats-Unis explorent aussi.
 
Plus d’informations : Les Echos

Des drones pour filmer les jeux olympiques de Sotchi

drone_sotchiEn regardant les jeux Olympiques de Sotchi, j’ai eu l’agréable surprise de voir des drones filmés les épreuves notamment celles de Snowboard.
Ces drones sont plus faciles et moins chers à utiliser que les hélicoptères qui sont susceptibles de perturber les courses et les athlètes.
Le coût des drones peut tout de même aller jusqu’à 37 000 $ et ils doivent régulièrement être rechargés car la durée des batteries n’est que d’environ 40 minutes ; je suppose que les trajectoires des drones (équipés de GPS) peuvent être préprogrammés mais dans la plupart des cas ils sont pilotés en direct. Les drones utilisés ne sont bien entendus pas les mêmes que les drones militaires et se rapprochent de l’AR Drone de Parrot.
Je trouve que l’utilisation de ces drones est bien plus esthétique que celles des caméras sur rail que l’on voit le long des épreuves ; pendant la cérémonie d’ouverture, j’ai aussi vu des caméras montées sur des Segway.

West Web Valley, l'incubateur fédérateur de l'Ouest

West Web Valley logo
 
 
Il n’est pas nécessaire d’aller dans la Silicon Valley des Etats-Unis pour trouver un incubateur de start-up Web (il semblerait que la France souhaite implanter deux incubateurs dans l’ouest des Etats-Unis) ; en effet la West Web Valley (dont l’épicentre se rapproche de Brest) cherche à regrouper 50 entrepreneurs de l’Ouest pour aider et financer des projets de start-up dans la domaine du Web (mais pas exclusivement car un des projets financé se base aussi sur une application de téléphonie mobile).
West Web Valley est un projet porté par 3 entrepreneurs bretons dont Sébastien Le Corfec que j’ai eu l’occasion de rencontrer et qui gère notamment Evernet une société de création de sites internet qui a dans son portefeuille client les Vieilles Charrues ; autant vous dire qu’il faut avoir une architecture robuste lorsque l’on gère ce type de site événementiel et tout particulièrement au mois de Juillet …
En fédérant encore plus d’entrepreneurs et d’entreprises de l’Ouest, plus de projets pourront être soutenus jusqu’à 150000 € (en budget et aide humaine) et ainsi multiplier les emplois et les chances de voir de nouveaux services Web innovants voir le jour.
De plus West Web Valley annonce la mise en place d’un écosystème complet qui renforce les moyens mis à disposition pour les projets sélectionnés avec des locaux, des moyens webmarketing, le support des entrepreneurs et du coaching ; les porteurs de projets ne sont donc bien accompagnés et suivis par des entrepreneurs avec déjà beaucoup d’expérience dans le domaine des start-up.
Le lien vers l’appel à 50 entrepreneurs de l’Ouest : http://www.west-web-valley.fr/templates/multisite/images/incubateur/WWW_CP_lancementv2.pdf