La technologie Bluetooth s’est largement répandue et le milliardième produit avec une puce Bluetooth intégrée a vu le jour il y a un peu plus d’un mois, signe du succès de cette technologie au nom pourtant peu évocateur et signe d’origine nordique.
Néanmoins cette technologie a des points faibles dont le système d’association et de découverte entre les périphériques. En effet cette phase préliminaire à tout transfert est parfois fastidieuse et déroutante pour les utilisateurs finaux surtout si un certain nombre de périphériques Bluetooth sont déjà présents dans le voisinage.
La technologie NFC, quant à elle, permet des transferts sans contact dans des distances très courtes (moins de 10 cm) et utilise les fréquences 13,56 MHz (les mêmes que certaines puces RFID) et sont d’ailleurs compatibles avec les RFID des recommandations ISO 1443.
Ainsi en alliant NFC et Bluetooth on peut associer des périphériques en seulement quelques centaines de millisecondes (contre plusieurs dizaines de secondes en Bluetooth seul) et il n’y a pas de problèmes de détection si l’environnement est chargé en ondes Bluetooth (notamment si beaucoup de téléphones mobiles sont présents).
De part les faibles distances utilisées en NFC, l’intrusion d’un périphérique tiers pour hacker l’association est rendue très difficile ; en Bluetooth l’association est un moment critique de la sécurité car pendant cette phase les codes de sécurité sont échangés (générallement sous la forme de 4 chiffres) et il est possible avec un sniffer de récupérer la Link Key qui permettra le décodage des trames Bluetooth encryptées.
La norme NFC étant aussi destinée à permettre les micro-paiements, la sécurité est présente au niveau hardware et au niveau du protocole ; il est possible de rajouter des cryptages AES et triple DES à des niveaux plus élevés dans le cadre d’utilisation d’applications sensitives.
Plus d’informations : Le site du NFC Forum