Imagine Cup Junior, le hackaton

Imagine Cup Junior
Après avoir proposé 3 défis pour apprendre à coder en utilisant Scratch ou Unity, Microsoft, Magic Makers et l’Epitech ont organisé une journée de hackaton le Samedi 11 Juin 2016 à Paris, Lyon et Nantes.
Malheureusement, faute de participants, l’événement n’a pas pu se tenir dans les douze villes prévues initialement, c’est pourquoi j’ai accompagné ma fille à Nantes pour qu’elle puisse aller au bout du projet et vivre son premier hackaton (à 11 ans elle est en avance sur moi …).
Le thème de la journée ainsi que les constitutions des équipes nous ont été révélés vers 10h15 : le jeu à réaliser en utilisant Scratch devra avoir pour thème principale : “Ombre et lumière” ; il y avait seulement 4 participants à Nantes pour créer deux équipes : une de 4ème/3ème et une autre de 6ème/5ème (avec une seule fille, ce qui est malheureusement assez proche de la proportion graçons/filles en informatique).
Un hackaton en équipe requiert de la méthode et une bonne gestion du temps, le temps est souvent ce qui manque pour finaliser les projets lors de hackaton et est le pire ennemi en développement, on sous-estime trop souvent les difficultés que l’on va rencontrer …
Imagine Cup Junior
Ainsi on est souvent tenté, dès que l’on connait le thème et les contraintes, de se lancer dans le développement du jeu en occultant la phase de conception et de mise sur papier des idées ; pour ne pas rester passif lors de cet événement et ayant l’habitude de ce genre d’événement, j’ai essayé de guider l’équipe de ma fille pour qu’ils partent sur de bonnes bases et qu’ils écrivent sur des feuilles les spécifications du jeu : type, environnement, éléments, personnages, décors, comment gagner ou perdre, tutoriel …
Au final, ma fille et Hugo ont réussi à développer un jeu de devinettes, intitulé “Les ombres folles” sous Scratch se situant dans un manoir ; le but du jeu est de sortir de pièces en reconnaissant des ombres aléatoires parmi les choix proposés.
Ci-dessous une photo du pitch (sous Powerpoint) :
Imagine Cup Junior
Plus d’informations : https://www.imaginecupjunior.fr/
 
 

Un hackaton des objets connectés

hackaton-objets-connectes
J’ai reçu par mail une invitation pour le hackaton des objets connectés qui va se dérouler jusqu’au 15 Février 2015 avec une démonstration d’un prototype le 15 Janvier 2015 à l’Ecole 42.
Pour ce challenge, plusieurs types d’interfaces sont disponibles pour créer des logiciels évolués :

  • des API provenant de constructeurs d’objets connectés : Pebble, Sphero, Optinvent …
  • une API de commerce et m-commerce (Paypal)
  • des API de données (Canal TP, Cityzen Data)
  • et une API de données musicales

Avec tout cela il faut concevoir un cas d’usage innovant et le mettre en oeuvre ; il faut se montrer original mais tout en restant dans le domaine du possible en pensant à une exploitation en cas réel et un déploiement d’envergure ; il ne faut pas faire de la technologie pour le plaisir de la technologie mais partir du cas d’usage.
Il y a fort à parier que la Pebble sera beaucoup utilisée car c’est un objet connecté que l’on peut avoir toujours sur soi et qui communique facilement avec son smartphone.
Un hackaton en ligne est une bonne idée cela permet à des participants de toute la France de s’inscrire mais le rendez-vous du 15 Janvier est quasiment obligatoire ce qui nécessite tout de même un déplacement à Paris.
Il est important de souligner que les auteurs des logiciels qui auront participé resteront propriétaires de leur prototype et de leur code (il faut se méfier de certains concours qui récupèrent les créations pour les exploiter ensuite …).
Participer ou ne pas participer, telle est la question …
Vous pouvez vous inscrire sur le site : Hackaton des objets connectés

Journée internationale des données ouvertes

logo_odhd3_smAujourd’hui Samedi 22 Février 2014 est une journée mondiale dédiée à l’Open Data.
L’ouverture des données publiques est un mouvement, une tendance née il y a plusieurs années et qui part de plusieurs constats notamment :

  • les données publiques appartiennent à toutes et tous et dans un but de transparence publique, pourquoi ne pas les rendre accessibles ?
  • les collectivités ne peuvent pas penser à toutes les applications possibles ni les faire développer alors il est intéressant que les utilisateurs créent leurs propres applications

Ce mouvement a une véritable ampleur mondiale allant même jusqu’à créer une journée dédiée à l’ouverture de ces données ; les événements de la journée peuvent être répertoriés sur le site Open Data Day et chacun peut participer qu’il soit développeur, statisticien, designer … Il n’est pas nécessaire de réaliser une application ou un site web, une infographie permet aussi de participer.
La Ville de Rennes a d’ailleurs été la première ville française à libérer des jeux de données et à lancer un concours de création d’applications ; d’ailleurs la Ville de Rennes réfléchit aux évolutions à donner aux jeux de données à la fois au niveau des contenus mais aussi des interfaces.
Récemment deux enfants ont même crées une application Open Data, vous trouverez plus d’informations ici.
Si vous souhaitez comprendre l’ouverture des données publiques, je vous conseille le livre de Simon Chignard “Open Data” (j’ai la chance d’en avoir un exemplaire dédicacé).
Plus d’informations : Open Data Day
 

Un Hackathon pour les Google Glass

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Je n’ai pas encore eu l’occasion de tester les Google Glass surtout le coté programmation (c’est un comble pour moi …) ; j’ai été très proche d’en manipuler chez Niji à Rennes (Niji est d’ailleurs partenaire du hackaton).
Avec les smartwatches, les lunettes connectées sont le domaine le plus prometteur des “wearable devices” et Google est un précurseur dans le domaine avec un temps d’avance technologique ; mais la technologie ne fait pas tout et il est impératif de travailler sur les usages.
Les usages et applications sont d’ailleurs au coeur du hackaton Google Glass qui se déroule pendant le week-end des 17 et 18 Janvier 2014 à Paris.
Pendant ce week-end des idées intéressantes on vu le jour :

  • possibilité de trouver une station de vélo en location à proximité
  • enregistrement d’une démo en classe
  • allumer une lampe à l’aide des lunettes (je pense que je saurais faire avec des Belkin Wemo ou des lampes Hue de Philips)

La date de disponibilité des Google Glass n’est pas encore connue et il n’est pas encore sûr que Google déploie les lunettes à grandes échelles (cela dépendra forcément du prix).
Plusieurs milliers de Google Glass ont été distribuées dans le monde entier (les premiers kits avec lunettes + interface de développement coûtaient quand même environ 1500 €). Il faudrait un effet de mode comme pour les téléphones mobiles il y a 15 ans (à l’époque on trouvait bizarre de voir des gens se promenant en téléphonant).
Ce nouveau genre de lunettes ne fait pas l’unanimité et certains restaurants ont d’ores et déjà annoncé qu’ils refusaient les Google Glass, de peur d’atteinte à la vie privée. Récemment aussi une automobiliste s’est vu infliger une amende car elles conduisait en portant les lunettes (même si cette décision a été annulée).
En tout cas moi je voudrais bien les essayer ces lunettes de technomaniac …