Google I/O 2018


L’événement Google I/O est la grande conférence de Google dédiée au développeur ; elle a lieu du 8 au 10 Mai (la conférence Build de Microsoft a débuté le 7 Mai).
 
La conférence commence par un brin d’humour concernant les bug d’Android concernant les emoji de Cheeseburger et de bière qui n’étaient pas corrects.
Puis Google enchaîne sur le sujet très à la mode de l’intelligence artificielle avec des applications dans le domaine médical pour prédire des maladies.
L’AI est de plus en plus utilisé dans l’application Gmail pour proposer des phrases complètes.
Google Photos profite aussi des évolutions de l’intelligence artificielle pour améliorer les photos ou directement transformer la photo d’un document en PDF. Pour cela les baies de serveur sont équipés de processeurs spécifiques dans une version 3.0
Google souhaite améliorer Google Assistant et a ajouté 6 nouvelles voix et bientôt celle de John Legend ;
C’est Scott Huffman qui présente Google Assistant et ses améliorations ; 500 millions de devices fonctionnent avec Google Assistant. Il semble qu’il ne soit plus nécessaire de dire Ok Google à chaque fois et on peut faire plusieurs demandes dans une même phrase Le but est de communiquer plus naturellement avec Google Assistant.
Maintenant Google Assistant est intégré dans des “Smart Displays” tels que proposés par Lenovo et bien sûr plus intégré dans les mobiles Android (et plus tard dans les iPhones). Il sera inclut aussi dans Google Maps pour la fin de l’année.
Le Google Assistant semble aussi capable de passer un appel pour faire des réservations par exemple ; il y a une démonstration d’un rendez-vous chez le coiffeur et auprès d’un restaurant. Le but est de faire gagner du temps aux utilisateurs.
Google propose aussi des outils pour se déconnecter si on utilise trop les écrans.
L’application Google News a été repensée pour être plus simple et aller à l’essentiel.
Google explique les évolutions d’Android ; il se veut plus intelligent, plus simple et permettant de se sentir mieux en utilisant ses appareils électroniques.
Le Machine Learning est très à la mode et Google propose maintenant des APIs dédiées au Machine Learning (ML Kit) avec Firebase.
Android P introduit une nouvelle façon de naviguer entre les menus et les applications.
Des fonctionnalités sont ajoutées pour nous aider à ne pas être trop distrait par notre téléphone et à limiter nos usages.
Google Maps utilise l’appareil photo du téléphone mobile pour guider l’utilisateur en 3D (avec en plus un guide virtuel) ; bien entendu on voit aussi les magasins et les autres points d’intérêts.
Google Lens fonctionne de pair avec l’appareil photo et est capable de faire du copier coller de texte, de donner des informations sur des photos ou posters …
La dernière partie de la Google I/O est consacrée à Waymo qui nous explique comment l’intelligence artificielle et les API de Google permettent à l’entreprise de proposer un système de transport autonome sur voies publiques pour des usagers.
Plus d”informations : Google Events

Asus Zenfone Selfie, découverte du smartphone et de l'interface ZenUI

C’est la première fois que j’ai un smartphone aussi grand et c’est une agréable surprise car il parvient à tenir dans mes poches … La résolution full HD du lumineux écran est très agréable à utiliser et je découvre au fur et à mesure de nouvelles fonctionnalités de ZenUI qui est venu s’ajouter à Android 5.0 Lolliipop.
Après 4 jours d’utilisation assez intense, de découverte, de paramétrages et d’installation d’applications je suis assez satisfait du téléphone et de son autonomie. Je vais prochainement tester le mode photo et toutes ses capacités.
Ci-dessous la vidéo présentant mes premières impressions :

Une corde à sauter connectée

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Si vous êtes adepte de la pratique de la corde à sauter, un projet de financement sur Kickstarter pourra vous aider à progresser et à suivre vos mouvements. Bien entendu cette corde à sauter se connecte à votre smartphone (par Bluetooth) et possède une application spécifique (la version iPhone devrait sortir avant la version Androïd).
Une des prouesse technologique de cette accessoire de sport est d’afficher le nombre de rotations devant la personne qui l’utilise (sur la vidéo c’est inversé, c’est sûrement un montage post-production). L’idée est très intéressante et cela évite d’avoir à compter les tours dans sa tête car on peut vite arriver à plus de 300 et cela permet de se concentrer uniquement sur ses mouvements … L’application suit vos progrès et comptabilise les tours à chaque fois que vous l’utilisez.
J’hésite à en pré-commander une car c’est très utilisé au badminton notamment pour l’échauffement (mon entraîneur en raffole).
Ci-dessous la vidéo de promotion :

Plus d’informations : Corde à sauter connectée sur Kickstarter

Devenez testeur pour les Trans Musicales de Rennes

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Si vous vous rendez au Trans Musicales de Rennes et que vous avez un smartphone sous Androïd 4.0 au moins, vous pouvez joindre l’utile à l’agréable et devenir beta testeur de l’application EventBrite qui vous permettra d’être tenu informé en temps réel de l’affluence de certains points de l’événement, vous dirigez vers des lieux en utilisant la réalité augmentée et envoyer des messages sur des écrans disposés aux Trans Musicales.
C’est donc l’occasion de découvrir une application réalisée spécifiquement pour les Trans Musicales et de donner votre avis ; de plus vous pourrez bénéficier d’une batterie externe Powerbank pour votre smartphone en remerciement de votre implication dans le projet.
Plus d’informations : Le Mag de la Cantine numérique de Rennes

Apprendre à développer en quelques mois, vraiment ?

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Les besoins de développeurs informatique sont très importants aux Etats-Unis, portés par notamment par les croissance des OS de téléphones mobiles et par le fait que certains sociétés telles que Google, Facebook, Twitter etc … placent leurs réalisateurs de logiciels au niveau de stars …
De plus les salaires de bons développeurs aux Etats-Unis sont à une moyenne de 90 000 $ / an ce qui est argument suffisant pour attirer nombre de candidats à la reconversion …
C’est dans ce contexte qu’apparaissent Outre-Atlantique de plus en plus de “Coding Bootcamps” qui sont des formations intenses de quelques mois pour apprendre un langage de développement (Android, iOS, html5, php, java …) ; chaque formation a sa spécialité et certains de ces cursus se vantent d’avoir un taux d’embauche suite à la formation de 85 % … Ce taux est alléchant mais il ne faut pas oublier que la sélection a l’entrée est très difficile (jusqu’à plusieurs milliers de demandes pour moins d’une centaine de places disponibles parfois) et coûte plusieurs milliers de dollars …
Si la formation donnée peut permettre d’être opérationnel dans un langage donné, il ne faut pas croire que cela transforme les élèves en développeur à vie … En effet, en quelques mois, ils peuvent développer dans un langage et pourront satisfaire ponctuellement un employeur sachant qu’une mission de développement dure rarement plusieurs années et qu’il est facile de licencier aux Etats-Unis. En plus de connaître un langage, il faut aussi maîtriser le travail en équipe car l’une des phases la plus délicate de réalisation d’un logiciel est la phase d’intégration ; plus le développeur aura documenté et expliqué ses API et discuté avec les autres développeurs, moins les risques ‘”d’explosion” lors de la mise en commun des différentes parties du logiciels seront importants.
De plus il faut éviter de tomber dans certains pièges liés à la réalisation de code (ce qui peut parfois s’apparenter à une réalisation artistique ; en tout cas en développant, j’ai réellement l’impression de créer …) :

  • vous en serez pas le seul ou la seule à lire, utiliser ou maintenir votre code ; il faut donc le documenter et éviter la factorisation à outrance pour rendre le code facile à maintenir
  • moins il y a de lignes de codes moins il y a le risque de bogues ; c’est en grande partie vrai mais si le code est trop compliqué ou trop factorisé, il sera difficile à maintenir (même pour vous si vous le reprenez plusieurs mois après l’avoir écrit), il faut donc trouver le bon compromis entre efficacité, quantité et qualité
  • ne jamais négliger les tests unitaires et les tests de non-régression (si possible automatiques …)
  • le mieux peut parfois être l’ennemi du bien ; en effet, le code peut quasiment toujours être optimisé et donc on peut vite déborder de ses objectifs en essayant de rendre la meilleure copie possible …

Cela signifie aussi qu’il faut maîtriser les outils de gestion de configuration (ClearCase, git …) pour faciliter l’intégration et le suivi des sources et savoir s’adapter car il est très difficile d’avoir des spécifications détaillées d’un logiciel (et des spécifications qui ne changeront pas en cours de développement) comme on pourrait avoir les plans d’une maison … C’est un des inconvénients du développement, il n’y a pas de solution miracle, il faut faire avec (même lorsque l’on adapte des normes qui sont pourtant figées à la publication, ce que l’on en fait peut changer).
Les missions de développement sont généralement de quelques mois et pendant ce laps de temps il faut savoir s’adapter (nouvelles spécifications, nouvelles interfaces, nouveaux outils) ; il est donc très important de rester toujours en veille …
Si ces formations accélérées arrivent en France, ce n’est pas sûr qu’elles soient adaptées au marché du travail car on mise plus sur le potentiel du développeur et sa capacité à s’adapter sur des plusieurs missions de courtes durées en CDI (alors qu’aux Etats-Unis on peut licencier à la fin de la mission).
Je code à temps plein depuis 1996 et je ne cesse d’apprendre pour rester au niveau ;  donc faire miroiter des expertises à des élèves en quelques mois, je reste tout de même sceptique …
Plus d’informations (en anglais) : ReadWrite

Télévision + (smartphone ou tablette) = TV interactive


La télévision interactive que l’on nous promet depuis de nombreuses années semble enfin être arrivée mais pas sous la forme que l’on aurait pu penser …
En effet, grâce à une connexion à Internet, la télévision a la possibilité de rendre le téléspectateur actif en lui offrant l’affichage de ses mails, de la personnalisation de l’affichage, de l’achat direct pour les émissions de télé-achat. Cette interaction étant souvent réalisée à l’aide d’une télécommande intelligente ou d’un ensemble clavier-souris sans fil. Hors ces services devaient obligatoirement être inclus dans la télévision qui n’est pas forcément adaptée à l’affichage de sites internet …
Finalement c’est l’arrivée des smartphones et des tablettes qui va développer l’interaction avec la télévision, déportant l’interactivité sur le second écran au travers de services tels que Twitter et d’applications dédiées à des émissions ou des thèmes particuliers. Ainsi Canal+ a réalisé plusieurs applications dédiées aux tablettes, dont la Canal Rugby App  que j’utilise de temps en temps mais qui n’est arrivée qu’à la fin de la saison du TOP 14 ; cette application est dotée de plusieurs fonctionnalités intéressantes dont la possibilité de noter le match ou de suivre des tweets pré-selectionnés.
L’interactivité s’est donc déportée, laissant à la télévision le soin de l’affichage “classique” et aux tablettes l’interactivité et la personnalisation.